La Renaissance

La Renaissance voit apparaitre de nombreux hommes brillants, associant la créativité, la technicité et le sens esthétique. Francesco di Giorgio Martini dessine en 1470 dans ses carnets un véhicule à 4 roues motrices et directrices, qui ne fonctionnerait pas selon Giancarlo Genta.

La bicyclette à chaine et le chariot de Léonard de Vinci déssinés dans son Codex Atlanticus de 1478 ont été reconstruites par Carlo Pedretti à l’Institut-Musée de l’Histoire de la Science de Florence en 2002.

La bicyclette a des pédales, une chaine, une géométrie moderne, au contraire des draisiennes et grand-bi du 19ème siècle ! Mais le plan serait un faux ! Si non e vero, e ben trovato !

Pas de contestation pour « le chariot » : on la remonte comme une montre pour une autonomie de 40 m. Les plans sont précis et détaillés, un frein est activable de l’extérieur, la roue arrière comporte une chasse négative, elle a certainement été réalisée et probablement utilisée pour les cha,gements de décors au théâtre.

Pour passer à la postérité, évitez le bois.

En 1669, pour arbitrer les controverses scientifiques et religieuses notamment entre chamanes et jésuites, l’empereur de Chine Kangxi a organisé un concours de prédiction astronomique.

Le missionnaire jésuite belge Ferdinand Verbiest a donné les trois bonnes prédictions aux trois épreuves, principalement grâce à sa possession des tables rudolphines de Kepler de 1627, et fut déclaré vainqueur ; il a été nommé Président du Tribunal des Mathématiques. Le calendrier officiel a été réformé selon ses préconisations et le perdant du concours supplicié !

Il a alors réalisé des instruments d’astronomie et des canons en bronze qui ont été conservés, et en 1668 un mobile autopropulsé à vapeur de 65 cm. Notez la direction. Continuez d’éviter le bois.

Le plein sens de véhicule automobile est un engin autonome capable de transporter un être humain, ce qui disqualifie les mobiles précédents.

Le premier serait le Fardier de Cugnot de 1769 peut-être inspiré par les plans de Verbiest, en lui ajoutant une machine à vapeur développée par Newcomen en 1711 pour le pompage des mines. Un couplage original de briques technologiques existantes est aussi de l’invention.

L’automobile n’avais pas de frein, ce qui a conduit au premier accident.

Pour passer à la postérité, misez sur les média : le premier accident d’automobile.

Et sur les prototypes, pensez aux freins.

La technologie principalement mécanique se développe rapidement.

En 1485, Léonard de Vinci dessine des roulements à billes, tandis qu’en 1534, Benvenuto Cellini crée pour François 1er une statue pivotante de Jupiter à taille humaine en argent massif ; grâce à une butée à billes, un petit enfant pouvait la faire tourner.

Avec les traversées des océans, il devient important d’éviter les naufrages, ce qui nécessite des cartes maritimes indiquant les hauts-fond et la capacité à se localiser. L’Angleterre lance en 1714 un concours appelé « Longitude Act » pour une invention permettant la détermination de sa position avec une précision de 30 miles après un voyage de 6 semaines, et doté d’une récompense « royale ». En 1749, l’horloger autodidacte John Harrison dote son chronomètre maritime de 4 innovations dont le roulement à rouleaux, la meilleure précision lui permet de garder l’heure de départ pendant la durée d’une traversée océanique, ce qui permet la détermination de la longitude par comparaison avec les tables astronomiques établies pour Greenwich.

En 1780, la première des butées à billes modernes supporte l’arbre principal du moulin à vent de Sprowston (Norwich), dont le toit et la voilure s’orientent au vent.

En 1794, le gallois Philip Vaughan dépose le tout premier brevet avec des billes roulant dans des gorges semi-circulaires supportant des charges radiales pour des essieux. La première machine à rectifier les billes de bois a été construite en 1883 par l’Allemand Friedrich Fischer qui fabriquait des machines à coudre.

En 1907, le suèdois Wingqvist invente les premiers roulements à billes auto-alignant et les commercialise pour les bicyclettes et automobiles.

En 1918, l’ingénieur américain Timken fit breveter le roulement à rouleaux coniques.

En 1922 le roulement à aiguilles est breveté par Hoffman-Nadella en Allemagne.